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La manière la plus efficace pour affronter la crise, c'est de booster votre motivation* !
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PORTRAITS D'EDGAR GROSPIRON VUS À LA TV
MAIS UNE SEULE PHILOSOPHIE, LA PERFORMANCE
La grande interrogation lorsque vous avez réussi dans un domaine, consiste à savoir si la suite sera toujours aussi exaltante que ce qui a été achevé avec succès... Sans une vision claire de ce qu'on veut entreprendre, sans mission précise de ce que l'on veut réaliser, l'avenir n'a pas de sens. L'avenir n'a de sens que celui qu'on lui donne.
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des skis accrochés aux pieds en hiver. Dès l’âge de 5 ans, je rêvais de devenir le meilleur skieur du monde. À 25 ans, j'ai mis un terme à ma carrière après avoir remporté tous les titres internationaux... Cela ne s’est pas fait tout seul.
Que vous le vouliez ou non, nous vivons dans un monde régi par la compétition. Atteindre un objectif, signer un contrat, être recruté pour un job, quoi que vous fassiez, on attend de vous le meilleur. Tout ce qu’on vous a enseigné était fait pour vous rendre plus compétent. Et on vous a dit que si vous étiez compétent, alors vous seriez performant. C’est malheureusement faux.
Depuis 20 ans maintenant, j’explore les mécanismes de la performance individuelle et collective avec un seul objectif ; comprendre ce qui forge une performance. Et je fais toujours le même constat ; la compétence ne vaut rien sans motivation.
Pour le dire autrement, à niveau de compétence égale, c'est toujours le plus motivé qui l'emporte. Ma mission vise donc à vous aider à créer, développer, cultiver et transmettre cette motivation qui sera à la base de toutes vos réussites.
Edgar Grospiron
LE BLOG QUI STIMULE
Vous trouverez dans ces articles des clés, des techniques, des théories sur la motivation. Tout ce qui fait référence à la performance, à l'état d'esprit d'un champion, sont des ressources que j'adore partager... Prenez un peu de temps pour étudier ce qui fait le mental d'un champion, vous verrez, c'est extraordinairement simple et transposable...
BLOG
Lorsqu'une crise s'éternise, elle pèse lourd sur le moral des individus. Mais est-ce la crise qui nous épuise ou bien est-ce notre fatigue qui nous fait entrer en crise ? J'ai écrit à ce sujet un article intitulé "Comment rebondir après une crise" dans lequel je décortique les mécanismes pour sortir plus vite et plus fort d'une crise...
BLOG
La motivation n'est pas un don du ciel, c'est une énergie qu'il convient de cultiver. Les 5 clés de la motivation vous permettront de développer cette énergie. Connaissez-vous les leviers qui forgent votre motivation ? Dans cette interview, j'évoque ce qui a été pour moi source de motivation et comment cette motivation a influencé mes performances...
BLOG
La motivation c'est bien, mais elle n'est plus d'aucune utlité dans les moments à fort enjeu. Ces moments particuliers sont régis par autre chose ; le fameux mental ! Cette chose intangible dont tout le monde parle comme étant la solution à tous les problèmes... Dans cet article qui ne se veut pas exhaustif, vous découvrirez mes 9 clés pour cultiver un mental de champion...
UNE OFFRE COMPLÈTE
Entreprise, indépendant, particulier, quel que soit votre besoin, vous trouverez dans mes offres de quoi cultiver durablement votre motivation ou celle de votre équipe.
ENTREPRISES
Vous avez des équipes à motiver et vous recherchez un conférencier inspirant capable de s'adapter à votre auditoire ?
ENTREPRISES
Le contexte vous impose de réunir vos équipes à distance et vous avez besoin de créer l'événement ?
PARTICULIERS
Vous avez besoin, à titre perso, de trouver des clés d'épanouissement
immédiatement transposables à votre situation ?
PARTICULIERS
Vous recherchez une méthode pragmatique et efficace qui vous accompagne en profondeur dans votre cheminement personnel ?
"champion n'est pas un statut,
c'est un état d'esprit..."
AUTHENTIQUE, IMPACTANT, INSPIRANT
UN SEUL OBJECTIF, FAIRE BOUGER LES LIGNES.
Raconter ma vie ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est d'utiliser la métaphore sportive pour permettre aux gens de prendre conscience de leur chance, de leur talent, et du plein potentiel qui est le leur. À partir de là, nous pourrons faire bouger les lignes.
J'ai visionné les 10 épisodes de ta Masterclass et c'est vraiment excellent ! Le ton est juste, les propos sont clairs et synthétiques, le parallèle avec ton expérience est judicieux et surtout le rythme est vraiment bon...
Un grand merci pour cette magnifique intervention d'Edgar... Un chemin de vie rempli d'émotion qui nous prouve combien la motivation est importante pour réussir. Une belle leçon de vie qui nous pousse à avancer.. "J'en ai pris pour 10 ans de mieux et plus encore !!".
Présentation vraiment très claire, rapide, explicite. Vidéo qui va droit au but avec des témoignages qui collent au sujet, une prise de parole maitrisée… ça reste vivant, décontracté à ton image, pour moi c'est ce qui est important pour convaincre.
Vous souhaitez en savoir plus à mon sujet, mon parcours et les décisions qui m’on conduit à suivre cette trajectoire qui va du sport vers l’entreprise ? Vous retrouverez dans cette FAQ, une compilation des questions auxquelles je réponds le plus fréquemment.
Champion emblématique
Pendant 10 ans, les performances en ski d’Edgar ont été saluées par un public qui l’a découvert aux Jeux Olympiques en 1992. Sa carrière fait toujours référence dans le sport français. Chevallier de la légion d’honneur, Gloire du sport, Elu meilleur athlète de l’année par l’Equipe, de nombreuses distinctions s’ajoutent à son palmarès éloquent ; Champion Olympique, 3 fois Champion du Monde, 4 fois vainqueur de la Coupe du Monde, il a dominé la scène du ski de bosses entre 1988 et 1995.
Conférencier de référence
Avec plus de 1000 conférences à son actif, tant de personnes ont pu apprécier le regard qu’il porte sur la performance. Les conférences d’Edgar font référence en la matière. Son style humoristique garantit à l’auditoire de passer un moment inoubliable. Sa personnalité décontractée lui permet de faire passer des messages avec beaucoup de simplicité et sa capacité d’adaptation aux enjeux de l’auditoire vient renforcer l’impact de ses messages.
Entrepreneur aguerri
Fondateur et actionnaire de plusieurs sociétés, il met son expérience et son réseau au service de leur développement avec un souci de toujours préférer des entreprises complémentaires de la mission qu’il s’est fixée il y a plus de 20 ans. Ainsi, il est actionnaire de WIKANE société de conseil en stratégie de croissance, UNOME agence de conférenciers, ROADOO une start-up qui digitalise vos challenges commerciaux, et AIVE qui produit vos films publicitaires sur le net.
Contributeur discret
Le sport est toujours une passion d’Edgar et il s’y consacre également en s’impliquant auprès de jeunes espoirs qui rêvent d’accéder au plus haut niveau dans leur discipline. Il a fondé l’association EN PISTE pour les soutenir financièrement et reste disponible pour eux pour leur remonter le moral quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.
J’ai grandi à Avoriaz car mes parents travaillaient dans le magasin de sport du Champion Olympique, Jean Vuarnet. Un personnage qu’ils admiraient et un ancrage pour mon rêve de gosse... J’avais 5 ans quand j’ai remporté ma première médaille en ski. C’était la course des Parents d’Elèves en catégorie « biberon ». Ce jour-là, j’avais rendu mes parents très fiers ! Pas comme à l’école d’où je ramenais plus de punitions que de médailles... C’est sans doute pour cela que j’ai investi dans ce qui me rapportait les meilleurs honneurs ! Non pas pour être admiré, mais pour susciter la fierté de mes parents. Je crois que nous avons tous ce besoin d’exister positivement dans le regard des gens qui comptent pour nous. Cela stimule notre désir de vivre, de grandir et de nous accomplir.
Au commencement, fut le ski alpin mais ce sport ne m’a pas plu. Sans doute parce qu’on y cherche le centième de seconde et que ça ne me parle que très peu. J’ai été attiré par les bosses, parce qu’on cherche à susciter l’émotion. C’est un sport à jugement. Le chrono compte pour seulement 25% de la note, le reste, c’est un show et j’aime ça ! Faire le spectacle, créer de l’émotion en impressionnant par la vitesse, la hauteur des sauts et la prise de risque… Ce côté spectaculaire m’a motivé ! Le sens du spectacle implique de faire adhérer des gens à la performance que tu proposes, à les faire vibrer, à leur donner du bonheur ! Je pense que j’avais plus besoin de cela que de courir après des centièmes de seconde… Quand un métier permet de répondre à ses propres besoins, c’est plus facile de viser haut !
J’avais 14 ans, mes parents venaient de me laisser le choix entre le ski et les études. Ce jour-là, mon père m’a dit « tu as intérêt à réussir car à 18 ans, on te fout dehors ! ». Choisir le ski de bosses n’était pas très conventionnel. Ce sport n’offrait aucun débouché d’avenir, il n’était pas encore olympique et n’était pas soutenu par un marché en expansion. Choisir les études n’était pas pour moi une option, dans la mesure où je souffrais d’ennui sur les bancs de l’école depuis mon plus jeune âge. J’ai décidé de donner la priorité au ski car là, au moins, je prenais beaucoup de plaisir... Cette énergie fut ma meilleure alliée pour affronter tous les défis auxquels le sport m’a confronté par la suite. Même si l’exigence paternelle était élevée, je l’ai prise comme une marque de confiance. Ce fut un moment décisif non pas parce que j’ai choisi le ski, mais parce que j’ai pris ma vie en main.
J’avais 16 ans quand Nano Pourtier, Patron de l’équipe de france, m’a sélectionné. Sa première question était de savoir si j’avais une bonne raison d’être là. J’en avais une : je voulais gagner ! Il m’a répondu : « C’est tout ? » Je trouvais que c’était déjà pas mal… Apparemment cela ne lui suffisait pas. Il m’a expliqué que gagner n’était qu’une conséquence et que, si je voulais gagner, il me fallait réfléchir aux vraies raisons pour lesquelles j’accepterais d’endurer les efforts de l’entraînement, la dureté de la compétition et la pression des enjeux. Bien sûr que les conséquences d’un travail bien fait sont importantes : la victoire, la gloire, l’argent, la reconnaissance… Mais tout ceci ne suffit pas à motiver durablement un individu. Il faut trouver les « POURQUOI » et pas qu’un seul ! Parce que quand c’est difficile, une seule bonne raison pour ne pas le faire suffit à nous faire renoncer. A cette époque, j’étais nul en ski, j’étais immature en compétition, j’étais encore fluet physiquement. Et j’ai vite compris que pour gagner, il me fallait progresser dans tous les compartiments du jeu. Mon désir de progresser techniquement, physiquement, mentalement était une bonne raison de me lever le matin pour faire le job. Je prenais du plaisir à voir que je m’améliorais. Ce plaisir alimentait ma confiance. Ma confiance me permettait de prendre plus de risques. La prise de risque me rapprochait des meilleurs du monde. Tout cela me rendait heureux, et la spirale vertueuse était en action. J’étais heureux de faire du ski, mais ce n’était pas le ski qui me rendait heureux. Mon bonheur était de progresser. Mon métier était un lieu d’accomplissement et ce bonheur n’avait de sens que parce qu’il était partagé avec une équipe. Voilà les vraies bonnes raisons qui me poussaient à aller toujours plus loin.
J’ai gagné mon premier championnat du monde à la surprise générale. J’avais 19 ans et aucun titre. Ce fut l’extase ! D’autant qu’au même moment, notre discipline est devenue olympique. Elle serait inscrite au programme des prochains jeux… d’Albertville ! Le contexte était posé. Les journalistes sont venus me voir et je leur ai répondu que j’allais gagner ces Jeux ! Comment ? Je n’en savais rien. On m’a pris pour un petit branleur. Je savais que j’avais 3 ans pour me préparer et je me suis concentré là-dessus. Ce n’est pas facile d’atteindre un objectif qu’on s’est fixé. Mais allez atteindre un objectif que vous ne vous fixez pas… Certes, on ne peut pas savoir si on gagnera. C’est pour cela qu’il faut en avoir l’intention. Car tous les jours, on doit faire le boulot et créer les conditions d’une victoire en élevant le niveau au-dessus de ses concurrents. C’est tellement plus facile de se trouver une excuse pour baisser son niveau d’exigence, ne pas blesser autrui, repousser au lendemain, etc. Les excuses ne nous rapprochent pas de nos rêves. Pire elles nous font subir notre réel ! Au final, le plus important aura toujours été de réussir à délivrer mon plein potentiel dans les moments à fort enjeu que sont les compétitions. Le résultat n’est que la conséquence de tout ce travail. Ce qui pouvait me frustrer, ce n’était pas de perdre, mais c'était de ne pas avoir su montrer ce que je savais faire de mieux.
Quelques jours après ma victoire aux Jeux Olympiques d’Albertville, un sponsor avait invité ses clients à assister à des épreuves olympiques. Il m’a demandé de venir témoigner de mon expérience. Je ne savais pas trop quoi dire… Je n’avais pas le recul et j’étais inquiet à l’idée de parler devant des gens que je ne connaissais pas. Au final, j’ai adoré l’exercice ! Non pas que raconter ma vie me plaisait, mais de voir l’effet du témoignage sur le visage des gens, leur regard, leur admiration, leur joie… J’ai eu le sentiment que cela leur faisait du bien.
A chacune de mes victoires, mon entraîneur Nano Pourtier me disait que j’avais de la chance parce qu’il n’avait pas pris le départ. C’était sa manière de me dire qu’il y avait encore du boulot, que je n’étais pas arrivé, que l’élève n’avait pas encore dépassé le maître. Ça m’agaçait ! Et puis quand j’ai gagné les Jeux, il m’a dit que la chance avait tourné… Autrement dit, l’élève venait de dépasser le maître. Enfin, il admettait l’évidence ! Aux yeux des journalistes, mon statut de petit branleur laissait place au statut de champion. Le grand public me découvrait. Je signais de beaux contrats et participais à une foule d’émissions de télévision. Cela a quelque peu perturbé mes entrainements, j’y allais quand il faisait beau, trop occupé à assurer le « Service Après Vente » du Champion Olympique. Et petit à petit je me suis installé dans le confort du mec qui avait beaucoup de droits et peu de devoir. J’ai bien profité de la vie à ce moment là ! Mais j’ai oublié une chose essentielle : champion n’est pas un statut, c’est un état d’esprit. Et cet état d’esprit s’était dissous dans les volutes du succès. Un an après, j’avais perdu tous mes titres…
Quand je me suis retrouvé à l’hôpital après une opération au genou, le chirurgien m’a demandé de prendre mes béquilles pour faire un aller retour dans le couloir. C’est à ce moment là que j’ai vraiment pris conscience de mon état. Bien loin du champion olympique que je croyais être, il m’a fallu du temps pour accepter ce que j’étais devenu. Que le fossé était grand entre ce que je croyais être et ce que j’étais à ce moment là. Ce fût une claque ! La claque peut vous assommer... Elle m’a plutôt réveillé ! C’est à ce moment là que j’ai compris que mon rêve de gosse s’étant réalisé aux JO, aucun autre rêve ne me faisait lever le matin. Du coup, je subissais là où j’avais toujours été acteur. J’ai également compris à ce moment là à quel point skier me rendait heureux et à quel point ce bonheur n’avait de sens que parce qu’il était partagé avec des gens qui avaient placé leur confiance en moi et en qui j’avais placé ma confiance. Il me fallait les remercier tous en quittant le ski sur une victoire. Le championnat du monde à La Clusaz se profilait. J’ai considéré qu’après avoir été Champion Olympique dans mon pays, mon rêve ne serait pas totalement accompli si je n’étais pas Champion du Monde dans mon jardin... De nouveau, je savais pourquoi je me levais le matin !
Je suis arrivé à ces Championnats du Monde de 1995 en outsider mais pas en looser. Un Russe dominait la coupe du monde. Jean-Luc Brassard, le canadien et Champion Olympique, était à l’affût. Je n’avais que les miettes cette année là. Pourtant je skiais comme jamais. J’inventais des figures, je réalisais des sauts que personne ne pensait possible. Je terminais 2ème, 3ème, ou dans les choux quand mes figures ne passaient pas. C’était tellement frustrant de ne pas concrétiser mes prouesses par une victoire ! Malheureusement, dans un sport à jugement, quand vous n’avez pas le leadership, vous avez le sentiment que vous n’avez pas votre destin en main... Ou alors, il faut compter sur une erreur de vos adversaires… Je jouais ma saison sur ce Championnat ! Il était dans ma ligne de mire, donc hors de question de lâcher le moindre centimètre à mes adversaires. Après 5 Coupes du Monde, le russe dominateur, a fait une erreur stratégique en faisant l’impasse sur la 6ème coupe du monde que j’ai enfin gagné. Je suis donc arrivé aux Championnats du Monde sur une victoire. Je pense que c’est là qu’il a perdu, non seulement sa suprématie, mais également son sang froid et par conséquent cet événement durant lequel la malchance s’en est mêlée : il a cassé un bâton aux qualifications et a terminé 7ème, ce qui a renversé les rôles en finale. C’était à lui de compter sur une erreur de la part de ses adversaires pour espérer l’emporter. Ni Jean-Luc Brassard, ni moi ne lui avons laissé cette chance. Même si je reconnais qu’il a mieux skié la finale, j’avais l’ascendant psychologique, nous étions en France ce qui jouait en ma faveur, le public a mis la pression sur le jury et ma course fût suffisamment propre pour m’assurer une victoire. Cette année là, j’avais 1000 raisons de baisser les bras. Je me suis accroché à ce Championnat du Monde comme à une bouée de survie. Je n’ai pas dévié de ma route, parce que l’enjeu de terminer ma carrière en beauté était trop important pour moi. Aucune raison ne pouvait justifier un abandon de cet objectif. Avant de vouloir gagner, il faut savoir ce qu’on veut réussir. Quelle trace nous voulons laisser ? Bien sûr que rien n’est gagné d’avance, mais l’échec c’est de ne pas essayer. C’est de sous-estimer son potentiel. C’est de ne pas se donner les moyens. C’est de se trouver des excuses pour ne pas faire. C’est de fuir ses responsabilités.
Lorsque j’ai mis un terme à ma carrière, je voulais faire un métier qui avait du sens et dans lequel j’allais prendre autant de plaisir que le ski avait pu m’en procurer. Je ne voulais pas devenir entraineur. Alors, je me suis mis en quête d’un métier, auprès de mes partenaires, avec certains médias ou en créant ma propre boite... Au bout de 4 ans, j’avais multiplié les expériences mais rien ne s’était vraiment concrétisé. J’avais l’impression de me recycler, mais pas de me reconvertir. J’exploitais ma notoriété et mon carnet d’adresse, mais pas ce que le ski m’avait légué de plus précieux. On croit souvent que ce sont les médailles. Du coup, on se pose moins la question de connaître les clés qui ont permis d’aller chercher les médailles. Alors, j’ai commencé à me poser les questions différemment. Au lieu de me demander ce que j’allais faire dans la vie (métier). Je me suis demandé ce que je voulais faire de ma vie (expérience). Quelle était ma plus-value ? Quelles étaient mes qualités ? En quoi cela pouvait-il me permettre de gagner ma vie ? Et parce que je me suis posé les bonnes questions, j’ai fait les bonnes rencontres. La première d’entre-elles fût un consultant spécialisé sur le management et la motivation des ressources humaines, Jean Noël Gaume. Il m’a expliqué comment la motivation était le ressort de toute performance… C’est lui qui m’a initié à ce que le sport m’avait transmis de plus précieux : cette motivation, dont il m’a enseigné les mécanismes. J’étais passionné. Puis, il m’a guidé dans le métier de consultant. En 2001, j’ai rédigé ma mission : « Ma motivation majeure est de faire réussir les individus dans leurs aspirations et leurs résultats en renforçant leurs compétences et leur motivation par un management adapté. » Alors aujourd’hui, quand on me demande si je prends toujours autant de plaisir à parler en public, je ne peux que confirmer, car cela me permet de réaliser cette mission qui me motive tant. Un métier n’est pas motivant ou démotivant en soi. C’est le rapport au métier qui nous motive ou nous démotive… Tant que je suis en route, mon métier m’inspire, il me donne envie d’aller plus loin !
Oh non ! C’est en 2008 que j’ai décidé de faire de la conférence mon métier. Cela faisait 6 ans que je me formais avec des consultants et des coaches, que j’animais des formations et que j’accompagnais des gens dans leur parcours de performance. Mais plus que tout, j’adorais l’exercice de la conférence ! Alors, je me suis rendu à un Congrès de Conférenciers Américains à New York et là, j’ai découvert qu’on pouvait en faire son métier. Là bas, c’est une activité qui possède son écosystème. J’y suis retourné pour m’y former en complément des formations que je suivais en France. Ce que je trouve passionnant, c’est de faire passer des messages motivants et de voir comment avec une histoire bien ficelée, les gens me disent : « tu viens de changer ma vision des choses... ça va me changer la vie ! ».
Parmi les traditions de l’Olympisme, il y a le relais de la flamme. Elle n’est pas uniquement faite pour annoncer l’arrivée des Jeux Olympiques. Elle est également le symbole de la transmission et de toute forme d’évolution. Tout ce que j’ai appris grâce au sport, je l’ai appris par des champions qui m’ont transmis leurs connaissances. Qu’ils fussent mes entraîneurs ou des sportifs accomplis, qu’ils fussent champion olympiques ou pas, ce qu’ils m’ont transmis m’a permis d’avancer, de débloquer des situations complexes ou de me relever de mes échecs. Autant dire que je n’ai rien inventé. C’est à mon tour maintenant ! C’est ce que je m’emploie à faire dans le monde de l’entreprise en donnant des conférences. Et pour redonner au sport ce qu’il m’a procuré, j’ai créé l’association EN PISTE, dont l’objet est de venir en aide à des jeunes athlètes qui rêvent eux aussi de gravir les plus belles marches des podiums internationaux.
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